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25 FEVRIER 1858 : toute la bourgeoisie de Lourdes est là avec une foule de 350 personnes.
Après l'extase radieuse qu’elle a eue pendant le chapelet, Bernadette surprend puis choque : elle remet à une voisine son cierge et son capulet (cape) blanc et reprend le geste de la veille. Bernadette monte jusqu’au fond de la grotte et y embrasse la terre. Après avoir pensé qu’il fallait se diriger vers le gave, Bernadette fouille la terre sous le rocher, creuse un petit trou et se barbouille le visage avec ce qui paraît être de la boue sale et qu’elle essaie de boire. Elle finit par y arriver. Elle mange également de l’herbe.
A ceux qui l’interrogent, Bernadette (qu’on croit folle) explique: Aquerò m’a dit: « Allez boire à la fontaine et vous y laver. » - Mais, lui répond-on, pourquoi t’a-t-elle demandée cela ? Bernadette répond : « Elle ne me l’a pas dit.» - « Et cette herbe que tu as mangée ? » - « Pour les pécheurs ! » répond Bernadette.
Dans l’après-midi, des gens retournent à la grotte et observent le trou que Bernadette a creusé. En y plantant un bâton, on y perçoit le bruissement d’une eau qui court en profondeur. Certains essaient de boire. L’eau boueuse jaillit davantage et se clarifie petit à petit. On commence à comprendre ce message qui demande la conversion des pécheurs. Néanmoins, le soir, Bernadette est convoquée chez le procureur. Il lui interdit de retourner à la grotte.
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