À l'invitation de Patrick nous nous sommes réunis le 26 mars pour prier ensemble au cours de la messe du 4e dimanche de Carême dans la magnifique basilique de Fourvière. L’homélie oppose les Pharisiens sûrs d'eux et les Publicains conscients d’être pécheurs pour nous appeler à la Conversion et suivre Jésus.
Après un déjeuner à la Fondation d’Auteuil, nous partons pour la maison de Lorette, maison de Pauline-Marie Jaricot (1799-1862), montée St-Barthélémy. La maison est cossue, appuyée sur le rempart de la ville de Lyon au pied de Fourvière. Nous sommes accueillis par des religieuses puis par une guide qui nous passionne avec le récit de la vie de Pauline-Marie.
Pendant toute sa vie elle a eu 3 objectifs : soutenir la mission universelle de l’Église, vivre la solidarité entre les laïcs et l’Église, et promouvoir une authentique vie spirituelle.
3 œuvres ont marqué son existence : un engagement missionnaire, un engagement spirituel, et un engagement social.
Difficile de résumer en quelques lignes la vie si riche de Pauline, nommée «Patronne des Missions» en 2019.
Nous nous arrêtons pour prier dans la chapelle Ste-Philomène chère à Pauline. Mais le temps passe vite et le train n'attend pas, aussi c'est le départ pour certains ; d’autres choisissent de se recueillir sur la tombe de Pauline dans l'église Saint-Nizier et d'offrir des cierges pour nos malades.
La journée fut très ensoleillée dans le ciel et dans nos cœurs grâce à Serge qui a organisé cette belle rencontre. Nous souhaitons nous retrouver bientôt… à Marseille.
Marie-Françoise
Nous voici dans le diocèse de Patrick (ndlr : notre Directeur de pèlerinage, Président de l'UCCF - Union Catholique des Cheminots Français, et originaire de la région) ; on ne pouvait trouver un meilleur guide tant sur le plan patrimonial que sur le plan spirituel.
La cathédrale Saint-Charles Borromée (église construite en 1912) n’est devenue cathédrale qu’en 1970, à la création du diocèse. Nous découvrons son histoire, son architecture, ses vitraux, ses mosaïques ainsi que son patrimoine mobilier, notamment son tabernacle en acajou vernis et en bronze doré, et sa chaire en marbre de Carrare.
(Cathédrale de Saint-Etienne, photo personnelle)
Le diocèse de Saint-Étienne a donc été créé il y a moins de 50 ans après 20 siècles de vie au sein même de l’archidiocèse de Lyon. On peut noter certains signes de vitalité propres à la population chrétienne de ce département de la Loire. Les premiers évêques de Louisiane et du Sud des Etats-Unis étaient des missionnaires venus de cette région. Un saint stéphanois : Jean-Louis Bonnard, missionnaire canonisé en 1988. Un autre signe de vitalité a été le service de nombreux religieux et religieuses pour l’éducation de la jeunesse. Notons que saint Marcellin Champagnat, fondateur des Frères maristes, est né ici.
Plusieurs lieux de pèlerinage sont dédiés à la Vierge Marie et pourraient faire l’objet d’une prochaine rencontre : Notre Dame de l’Hermitage à Noirétable à 1 100 mètres d’altitude et le Sanctuaire de Valfleury.
Nous avons aussi arpenté les rues anciennes, admiré l’Hôtel de Ville et diverses bâtisses très typiques, sans oublier d’évoquer les exploits des « Verts », l’équipe de foot de Saint-Etienne. C’est dans un restaurant évoquant son histoire que nous avons partagé notre repas et les nouvelles et projets de chacun.
Cette journée fraternelle et chaleureuse a suscité en nous le désir d’en vivre d’autres pour le plaisir de partager et de découvrir de nouveaux visages. À quand la prochaine ?
Serge
(Extrait de Notre Dame de la Voie n° 175 - Septembre 2019)
En cette fête de l’Immaculée Conception, où la ville de Lyon remercie Marie de l’avoir protégée, le soleil essaie de percer à travers les nuages… Les incertitudes quant aux divers mouvements sociaux et quelques gouttes de pluie n’empêchent pas les hospitaliers et pèlerins de se retrouver... les participants arrivent de Chambéry, Saint-Étienne, Valence, Paris et de la banlieue lyonnaise...
Notre président, Jean-Marie Quétier, retenu par des obligations paroissiales, ne peut être des nôtres cette année… Henri Lanchard, notre président honoraire, et Muriel Lanchard, porte-parole de Jean-Marie, sont avec nous, ainsi que Patrick Proriol, le président de l'U.C.C.F. Nous avons une pensée pour tous les absents dont certains nous ont fait parvenir de gentils mots…
Nous prenons la direction de la chapelle des Jésuites, et cela offre l’occasion d’une petite promenade dans la rue Victor Hugo. L’office est priant et les fidèles nombreux : le 8 décembre est une date sacrée pour les Lyonnais. L’évangile du jour nous montre le "oui" de Marie qui accepte de devenir la mère du Sauveur en ne sachant pas où cela la conduira ni comment cela se fera…
« Réjouis-toi, étoile annonciatrice du soleil levant, Réjouis-toi, par qui Dieu devient petit enfant. »
Puissions-nous être, comme Marie, confiants dans la parole du Seigneur qui nous appelle, nous aussi, à être coopérants à la venue de son royaume sur terre. Par nos actes, devenons des témoins de la compassion et de l’amour de Jésus pour chacun d’entre nous… Nous avons beaucoup reçu, nous devons donner de même…
Avant de quitter la chapelle, nous prenons le temps d’admirer la crèche.
Puis nous rejoignons tranquillement le restaurant où nous attend un repas traditionnel très convivial. L’ambiance est joyeuse, nous échangeons des nouvelles, évoquons les futures rencontres dans les différentes régions, et nous échafaudons même des projets pour de mini-pèlerinages régionaux… Consultez l’agenda !
L'heure des trains approchant pour certains, nous rejoignons les chalets du village de Noël situé sur la place devant la gare, et c'est un temps plus doux qui nous accueille cette fois au dehors... En raison de la Fête des Lumières, le village est très fréquenté… avant de nous perdre dans la foule, nous nous souhaitons un bon retour et de belles fêtes de Noël…
Mireille
Septembre 2015 : nous sommes 23 à nous rendre à Lyon, dans le cadre d'un séjour organisé par l'U.C.C.F. : des unionistes bien sûr, mais aussi des membres de l’Hospitalité Notre Dame de la Voie, Bernadette, Geneviève, Françoise, Elizabeth et Daniel, Michel, une amie de Saint-Etienne, Nicole, des amis de Saint Priest...
Heureux sommes-nous de pouvoir arpenter les rues de Lyon, les « traboules » du Vieux Lyon, prendre la « ficelle » (crémaillère) pour monter à Fourvière, « la Colline qui prie », et à la Croix Rousse, « la Colline qui travaille ».... Nous mettons nos pas dans les pas des Saints lyonnais : Saint Pothin, premier évêque de Lyon, Sainte Blandine, martyre, Saint Irénée... sans oublier le Saint Curé d'Ars, le temps d’une journée, pour notre plus grand plaisir ; il est le Saint Patron des prêtres, alors nous devrions le prier de nous envoyer des prêtres, depuis son Ciel...
Lyon a accueilli tant d'évêques et de prêtres, tel le Père Antoine Chevrier ; pour la visite de son lieu d'accueil des jeunes de la rue, des personnes pauvres ou délaissées par la vie, un lieu rempli d'histoire, nous sommes accueillis par le Père Jacques, fils de cheminot. Un « clin Dieu » !
Sprituellement, nous sommes accompagnés par le Chanoine Vigneron, aumônier de l'U.C.C.F. Serge, diacre à Lyon, et Mireille, hospitalière de longue date, nous ont beaucoup aidés pour organiser ce beau séjour, et je les en remercie.
Lyon, ville gastronomique, nous permet également de goûter à tant et tant de spécialités, dans les « bouchons » et les brasseries, ainsi qu’à la cantine du C.E.R. de la Gare de Perrache. Et le dernier jour, nous déjeunons dans « une maison familiale », établissement du Diocèse, où la cuisine est préparée par des orphelins apprentis d’Auteuil.
Quel beau parcours enfin sur les pas de l'histoire Sainte de Lyon, haut lieu de rencontre des croyants à travers les siècles : Musée de l'Antiquaille, églises, Cathédrale Saint Jean où nous avons la chance de célébrer en communion avec vous tous, amis de longue date. N'oublions pas de prier les uns pour les autres, où que nous soyons.
J'espère beaucoup de ces « rencontres pèlerinages », et nous ferons tout pour accueillir, lors des prochains événements, des personnes à mobilité réduite, des personnes âgées, handicapées ou fragilisées. C'est notre devoir, et je dirais même, c’est notre « mission » d'hospitalières et d’hospitaliers.
Devenons des serviteurs de chaque instant, dans l'accueil de l'Autre, notre Prochain.
Patrick